La question que chacun se pose aujourd’hui c’est bien POURQUOI. Pourquoi ne plus vouloir utiliser des objets à usage unique pourtant si pratiques et indispensables ??? Quelle idée ma bonne amie…
C’est bien étrange, j’en ai conscience.
Mais parlons de conscience, justement. La mienne s’est lourdement trouvée affectée au cours de l’année passée. Depuis de très longues années je considère que l’écologie sera le défi international le plus difficile à maîtriser.
J’ai été élevée à la campagne avec de jolies vaches bien dodues dans les prés d’à côté et Ô combien de petits hérissons et écureuils j’ai pu croiser dans ma tendre jeunesse. En somme j’ai toujours été au contact de la « nature » dans son ensemble et je pense pouvoir dire que je ne suis pas la seule à trouver cela merveilleux.
Bien que trouvant les problématiques environnementales inquiétantes pour l’avenir, j’avais dans l’idée que ce serait d’abord aux entreprises et aux états d’agir et qu’en plus ce serait un peu plus long avant de constater les premières traces évidentes de la consommation humaine. Je croyais avoir un sursit pour l’avenir.
De plus, je n’avais absolument AUCUNE idée que je pouvais déjà faire des choses moi-même. Et que si ces choses là je les fais moi, d’autres aussi peuvent le faire. Et si l’on est plusieurs ça peut commencer à compter.
La « mode » du bio a contribué à tout cet éveil. Le mien comme le vôtre certainement. Je nous revoie à la campagne il y a des années de ça quand le bio est sorti en grande surface. Des prix exorbitants et des produits tellement peu habituels qu’on trouvait tous ça super bizarre et que tout était étiqueté « dégueux » dans un coin de ma (nos?) tête(s). Le marketing et le reste on fait leur job et on a tous fini par comprendre ce que ça signifiait. A la base on pensait qu’il s’agissait juste de vendre plus cher un produit qui se conservait moins bien. Aujourd’hui c’est consommer mieux pour soi, pour le producteur et pour la planète, quitte à payer quelques dizaines de centimes d’euros supplémentaires (mais pas automatiquement – j’en parlerai dans un autre article). Mais l’argument a changé, j’ai changé. Autre chose ? Les supermarchés aussi ont changé ! Parce qu’il y a eu une demande, le marché s’est adapté, les rayons ont pris une place de plus en plus importantes, et beaucoup de marques ont développer un volet « bio » au sein de leur offre.
La conclusion à laquelle ça m’a menée, c’est que si moi, consommateur, je change et que d’autres m’accompagnent, alors même si ce sera plus long que si c’était à la base les entreprises qui changeaient, ce n’est pas impossible de faire bouger les choses. Si le client final d’un produit change, l’entreprise finira par s’en rendre compte et trouvera un nouveau moyen d’atteindre sa cible et il sera potentiellement plus responsable que le premier.
En fait, cette année j’ai compris que chaque fois que je dépense de l’argent quelque part, pour un produit donné, c’est comme si je votais pour le monde dans lequel je veux vivre. Alors, j’ai décidé que je voulais changer mes habitudes.
Pourquoi j’ai voulu changer ?

Bien dit ! 😉
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